Résultats : GFI dit avoir touché le point bas
Après -10,8 % au second trimestre, GFI enregistre un tassement à peine plus faible au troisième : à 169,2 millions d'euros, le chiffre d'affaires affiche un recul de 9,9 % sur un an (à périmètre comparable).
Après -10,8 % au second trimestre, GFI enregistre un tassement à peine plus faible au troisième : à 169,2 millions d'euros, le chiffre d'affaires affiche un recul de 9,9 % sur un an (à périmètre comparable). Avec 7,7 % de décroissance, la France - premier marché du groupe - freine à peine la chute des activités internationales. Le recul du chiffre d'affaires s'est d'ailleurs accentué dans l'Hexagone par rapport à la moyenne observée au premier semestre.
Le groupe dit pourtant avoir atteint "un point bas". Assez résistant dans des pays réputés difficiles comme l'Espagne, le Portugal ou le Bénélux, GFI reste plombé par la dégringolade de sa filiale italienne (- 26 %) et par la décroissance du Canada (- 28 %), pays où GFI a acquis plusieurs éditeurs de logiciels ces dernières années. La SSII français est d'ailleurs en cours d'intégration de sa dernière emplette, Fortsum.
GFI explique que le plan stratégique, présenté par son nouveau Pdg Vincent Rouaix en juillet dernier, "commence à porter ses fruits à travers la montée en gamme des affaires signées". Pour le second semestre, la société promet une amélioration de sa marge opérationnelle par rapport au maigre 3 % enregistré sur les six premiers mois de 2009, sans toutefois préciser si ce regain suffira à sortir la société du rouge. Au premier semestre, GFI a publié une perte de 11 millions d'euros.
La SSII emploie près de 9 400 personnes dans le monde. En France, depuis le début d'année, les effectifs se sont allégés de 160 personnes.
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