La crise provoque des dommages irréversibles sur l’emploi aux Etats-Unis
Selon le cabinet d’analystes The Hackett Group, la crise économique aurait enraciné nombre d’activités IT de back-office dans l’offshore aux Etats-Unis.
Selon le cabinet d’analystes The Hackett Group, la crise économique aurait enraciné nombre d’activités IT de back-office dans l’offshore aux Etats-Unis. Et ça va durer. Provoquant l’élimination pure et simple d’activités dans la première économie du monde.
Selon le cabinet, entre 2010 et 2014, ce ne sont pas moins de 2 millions d’emplois dans les services IT, autour des datacenters ou des centres d’appels notamment, qui pourraient définitivement disparaître des Etats-Unis, happés par l’externalisation. En 2009, près de 300 000 emplois sur ce même segment auraient déjà été éliminés, et partis vers des pays considérés comme low-cost.
Ce syndrome ne frapperait pas uniquement le IT, indique également The Hackett Group. Quelque 330 000 emplois dans les ressources humaines et la finance auraient également quitté le pays.
Le cabinet explique que la tendance à la rationalisation des applications aurait également provoqué le même appel d’air sur les segments du développement et de la maintenance applicative.