Trois mois de sursis avant la liquidation de Nortel France
Hier, le tribunal de commerce de Versailles a accordé trois mois de délai supplémentaire avant la liquidation de Nortel Networks SA, la filiale R&D de l'équipementier canadien en faillite située à Châteaufort (Yvelines).
Hier, le tribunal de commerce de Versailles a accordé trois mois de délai supplémentaire avant la liquidation de Nortel Networks SA, la filiale R&D de l'équipementier canadien en faillite située à Châteaufort (Yvelines). Ce second sursis, après celui accordé en août, vise à donner le temps à la filiale d'organiser la reprise de certaines de ses activités. Selon des sources syndicales citées par 01net, deux sociétés qui se sont portées acquéreuses de certains actifs de Nortel - au travers du processus d'enchères organisé par le liquidateur canadien - sont concernées par la reprise de salariés de Nortel Networks SA. Repreneur des activités "solutions d'entreprise", l'équipementier américain Avaya devrait accueillir 71 salariés de la filiale. Acheteur des activités de télécommunications mobiles hors Amérique du Nord, l'Autrichien Kapsch serait le point de chute attendu de 190 salariés (la cession n'est pas encore finalisée, mais devrait l'être début 2010). Reste la trentaine de salariés concernés par la reprise des activités voix pour opérateurs, qui ne connaissent pas encore le nom de leur futur patron, l'enchère sur cette activité n'ayant pas débuté.
Rappelons qu'en parallèle de ces reprises de personnels, Nortel Networks SA est également frappé par un plan social touchant près de 467 personnes. Les salariés de la filiale manifestaient d'ailleurs hier devant le tribunal pour signifier leur mécontentement “face aux délais pris pour les paiements de leurs salaires et indemnités conventionnelles de licenciements” et face au manque d’informations sur les attestations pour le Pôle Emploi, nous expliquait en début de semaine une source syndicale.
L'autre filiale française du groupe en faillite, Nortel Networks France, n'est de son côté pas concernée par la procédure de liquidation. 55 de ses 120 salariés doivent être transférés à Avaya.