Attaque contre Google : la piste chinoise se confirme
Après le rapport de iDefense (filiale de Verisign) mettant en cause les services de renseignement chinois dans l'attaque contre un certain nombre de sociétés américaines (Google, Yahoo, Adobe, Juniper, mais aussi le chimiste Dow Chemical et le spécialiste de l'armement Northrop Grumman), un autre spécialiste américain de la sécurité, SecureWorks, affirme avoir trouvé des preuves confirmant l'origine chinoise de l'attaque.
Après le rapport de iDefense (filiale de Verisign) mettant en cause les services de renseignement chinois dans l'attaque contre un certain nombre de sociétés américaines (Google, Yahoo, Adobe, Juniper, mais aussi le chimiste Dow Chemical et le spécialiste de l'armement Northrop Grumman), un autre spécialiste américain de la sécurité, SecureWorks, affirme avoir trouvé des preuves confirmant l'origine chinoise de l'attaque. En analysant le code utilisé par les hackers, Joe Stewart, un ingénieur de SecureWorks, dit avoir trouvé un algorithme inhabituel dans le Cheval de Troie (Hydraq) exploité par les assaillants, algorithme qu'il a retrouvé dans un document uniquement disponible sur des sites en langue chinoise.
En novembre dernier, une commission du congrès américain avait déjà, dans un rapport, mis directement et très explicitement en cause la responsabilité de la nation chinoise dans des opérations de cyber-espionnage contre les intérêts des Etats-Unis.