Résultats : pour Microsoft, quand Windows va tout va
Microsoft semble bien avoir laissé derrière lui le triste exercice 2009 et son lot de déceptions (une activité en retrait, l’échec Vista, les premiers licenciements de l’histoire du groupe) et annonce pour son deuxième trimestre de l’année fiscale 2010 (clos le 31 décembre) un chiffre d’affaires record de 19,02 milliards de dollars, en progression de 14 %. Surtout l’éditeur renoue avec une profitabilité florissante, avec un bénéfice net dépassant les 8,5 milliards de dollars, en hausse de 41 %. Rappelons qu'au trimestre précedent, le chiffre d'affaires reculait encore de 14 % sur un an.
Microsoft semble bien avoir laissé derrière lui le triste exercice 2009 et son lot de déceptions (une activité en retrait, l’échec Vista, les premiers licenciements de l’histoire du groupe) et annonce pour son deuxième trimestre de l’année fiscale 2010 (clos le 31 décembre) un chiffre d’affaires record de 19,02 milliards de dollars, en progression de 14 %. Surtout l’éditeur renoue avec une profitabilité florissante, avec un bénéfice net dépassant les 8,5 milliards de dollars, en hausse de 41 %. Rappelons qu'au trimestre précedent, le chiffre d'affaires reculait encore de 14 % sur un an.
L’explication de cette reprise spectaculaire porte un nom, selon Peter Klein, le directeur financier de Microsoft : Windows 7. Selon Klein, le niveau exceptionnel de la demande sur le nouvel OS est venu s’ajouter aux efforts consentis par l'éditeur pour réduire ses coûts. Lancé le 22 octobre 2009 avec beaucoup d’avance sur la roadmap initiale, en raison de l’échec cuisant de son prédécesseur Vista, Windows 7 s’est vendu à 60 millions d’exemplaires en 71 jours d’exploitation, devenant le plus gros succès de l’aventure Microsoft.
Reste tout de même deux petits bémols à l’enthousiasme ambiant de Redmond. Tout d’abord ces chiffres mirifiques concernant Windows 7 sont en effet amplifiés par l’intégration du chiffre d'affaires différé tiré des pré-ventes de Windows 7 aux fabricants de PC et aux distributeurs.
Par ailleurs, Peter Klein a confié dans un entretien accordé à l’agence Reuters ne pas avoir « constaté de croissance des dépenses des entreprises lors du deuxième trimestre fiscal ». Un constat qui conduit soit à minimiser la reprise annoncée par les cabinets d'étude, soit à estimer que la réserve de croissance potentielle de Windows 7 reste très importante.