Résultats : GFI ne va pas mieux au quatrième trimestre

GFI continue à évoluer dans les eaux profondes des services informatiques.

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GFI continue à évoluer dans les eaux profondes des services informatiques. A 190,1 M€, le chiffre d'affaires recule de 11,6 % sur un an à périmètre comparable. C'est pire qu'au troisième trimestre (-9,9 %), mais aussi qu'au printemps (-10,8 %), période où les résultats des SSII ont commencé à dévisser. Si la décroissance reste stable en France (-7,7 %), la SSII est surtout plombée par ses activités à l'international. Dans l'ensemble, elles reculent de près de 19 %, emportées par la déconfiture de l'Italie (-53,7 % au dernier trimestre !), et par les tassements de l'Allemagne et du Canada (où GFI a racheté plusieurs éditeurs de logiciels, dont récemment Forstum Business Solutions).

La SSII parle pourtant d'une activité commerciale soutenue au dernier trimestre, avec la signature de contrats récurrents significatifs. GFI explique notamment avoir remporté des affaires importantes dans le secteur public (ministères de la Justice et des Affaires étrangères, GIE Sésame Vitale).

Reste que la priorité de l'équipe dirigeante emmenée par Vincent Rouaix demeure le désendettement du groupe. Au cours du quatrième trimestre, GFI a bouclé son refinancement et ramené sa dette à 95 M€, 14 M€ de moins qu'à la fin du premier semestre.

Sur l'ensemble de l'année, GFI a réalisé un chiffre d'affaires de 726,4 M€, en recul de 9 %. Le groupe dit s'attendre, au second semestre, à une marge opérationnelle supérieure à celle du premier (3 %). Pas sûr toutefois que cela suffise à dégager une seconde partie d'exercice dans le vert, après la perte de 11 M€ enregistrée sur les six premiers mois de l'année.

GFI employait 9 320 personnes à la fin décembre, contre près de 9 900 un an plus tôt.

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