Le casse-tête du déploiement de Windows 7 chez Intel
Intel a beau avoir collaboré étroitement avec Microsoft à l’optimisation de Windows 7, le déploiement du nouvel OS sur l’ensemble des postes de travail du fondeur ne ressemble en rien à une sinécure.
Intel a beau avoir collaboré étroitement avec Microsoft à l’optimisation de Windows 7, le déploiement du nouvel OS sur l’ensemble des postes de travail du fondeur ne ressemble en rien à une sinécure. C'est du moins ce qu'explique par le menu Roy Ubry, ingénieur chez Intel, dans un billet de blog.
Déjà décrié, lors de son introduction avec Vista, UAC (User Access Control) pose ici problème : les applications non développées pour gérer les exceptions produites par l’UAC n’indiquent en rien à l’utilisateur pourquoi elles ne fonctionnent pas correctement – alors qu’elles ont tout simplement besoin de demander des privilèges plus élevés. A cela s’ajoute la gestion de la rétro-compatibilité avec les applications 16 bits. Quitte à passer à Windows 7, après avoir fait l'impasse sur Vista, Intel a en effet fait le choix –de migrer ses postes vers la version 64 bit. Or cette mouture n'est pas compatible avec les applications 16bit, encore répandues, notamment dans le domaine patrimonial de l’entreprise. Et Roy Ubry de souligner, en outre, que de nombreux installeurs d’applications continuent de fonctionner en 16 bits.
Toujours au titre de la rétro-compatibilité, l’ingénieur d’Intel souligne le cas des applications écrites pour Internet Explorer 6 et pour lesquelles le mode de compatibilité d’Internet Explorer 8 n’est qu’un palliatif partiel. Bref, si il n'est plus l'enfer qu'était Vista, Windows 7 ne serait pas le paradis. Il ne reste plus que le purgatoire...