Résultats Novell : Bénéfice de 20,1 M$, Suse Linux enfin rentable
Novell a annoncé hier un chiffre d'affaire en recul de 6% sur un an pour son premier trimestre fiscal 2010, achevé le 31 janvier 2010. Pour la période, les ventes de l'éditeur ont atteint 202 M$ contre 215 M$ l'année précédente.
Novell a annoncé hier un chiffre d'affaire en recul de 6% sur un an pour son premier trimestre fiscal 2010, achevé le 31 janvier 2010. Pour la période, les ventes de l'éditeur ont atteint 202 M$ contre 215 M$ l'année précédente. Le bénéfice net à quant à lui quasiment doublé, passant de 10,6 M$ à 20,1 M$, un résulat largemetn obtenu du fait des économies réalisées sur les fonctions commerciales et marketing, mais aussi sur le développement des produits.
Suse Linux enfin à l'équilibre
Les ventes de Suse Linux ont poursuivi leur progression avec une croissance de 6,4% sur un an, à 37,47 M$. Mais surtout, l'activité Linux a pour la première fois atteint l'équilibre, six ans après le rachat de Suse par Novell. Novell se montre d'ailleurs optimiste et estime que ses marges vont continuer à s'améliorer.
Si les ventes de Suse Linux se portent bien, celles d'Open Entreprise Server et de Netware continuent de reculer. Pour la période, le recul s'établit à 5,6% pour un revenu de 41,69 M$. Ironiquement les ventes de licences OES et Netware ont progressé de 3,4% tandis que la maintenance reculait de 6,5%...
La sécurité en forme, le collaboratif en berne
Les logiciels de sécurité et d'IAM ont quant à eux vus leurs ventes bondir de 12,8%, à 29,49 M$ (+28,9% pour les licences et 8,5% pour la maintenance) tandis que celles des outils d'administration - lignes ZenWorks, Platespin et Managed Objects - reculaient de 4,5% à 38,45 M$ (-32,9% pour les licences et +3,9% pour la maintenance). Notons enfin l'effondrement de la gamme outils collaboartifs - composée de Groupwise et Teaming + Conferencing - dont les ventes en licences on reculé de 45,7% et la maintenance de 9%.
Le trimestre a permis à Novell de renforcer encore un peu plus sa position de trésorerie avec 991 M$ en banque et placements à court terme, soit 8 M$ de plus qu'au trimestre précédent