Arès entame la cession à SCC de ses activités d’infogérance d’infra en Ile de France
Encore une contraction du côté d’Ares qui se recentre un peu plus sur ses offres de services de proximité en plaçant en location-gérance, sous l’égide de SCC, ses activités d’infogérance d’infrastructures en Ile de France et à Toulouse.
Encore une contraction du côté d’Ares qui se recentre un peu plus sur ses offres de services de proximité en plaçant en location-gérance, sous l’égide de SCC, ses activités d’infogérance d’infrastructures en Ile de France et à Toulouse. Le groupe britannique avait déjà, au tout début du dépeçage d’Arès, ex-fleuron des services d’infrastructure IT à la française, repris la vente d’infrastructures sur la région Ile de France et les 125 salariés attenants. Cette fois, il hérite en gestion – avant cession définitive – de services d’infogérance bureautique, d’exploitation et d’hébergement d’infrastructures regroupant environ 330 personnes et ayant réalisé un chiffre d’affaires de 12,8 M€ sur l’exercice fiscal 2009 (9 mois).
Courant 2008, Ares avait déjà cédé la majorité de ses activités d’infogérance d’infrastructures à Cheops (lire l’entretien avec Nicolas Leroy Fleuriot, ex-Ares, Pdg et fondateur de Cheops). Depuis, la SSII est passée par la case redressement judiciaire, phase dont elle est aujourd'hui sortie. A l’issue de ces opérations, les 3 pôles d’activités de Groupe Ares - IT Services (ITS), Intégration de Solutions Applicatives (ISA) et Ares Innovation & Design – représentent environ 670 salariés.
Des fonds propres toujours négatifs
Ares a publié en février dernier son niveau d'activité pour 2009 – exercice d'une durée de neuf mois seulement (avril-décembre, la SSII ayant décidé de se caler à l'avenir sur l'exercice calendaire) – et affichait alors un chiffre d’affaires de 53,5 M€, en recul de 23,5 % sur un an, à périmètre et durée comparables. Dévoilé début avril, le résultat net atteignait 20,9 M€, mais celui-ci est entièrement du aux abandons de créances obtenues par la SSII devant le tribunal de commerce, comptabilisées comme un bénéfice exceptionnel. Le résultat opérationnel courant reste en effet négatif de 11 M€, soit une marge de -20 % environ.
La cession de nouvelles activités à SCC constitue donc un moyen pour Ares de reconstituer ses fonds propres. Fin décembre, malgré une augmentation de capital de 5,45 M€, ceux-ci restaient négatifs (- 9,6 M€), notamment du fait de la très lourde perte enregistrée lors du précedent exercice, clos en mars 2009.