Accusé de non respect de contrat, EMC transige avec le département de la justice US
Le département de la justice américain a annoncé aujourd'hui avoir mis fin à ses poursuites contre EMC en l'échange du versement de 87,5 M$. EMC était accusé de ne pas avoir respecté les termes d'un contrat signé avec le GSA (General Services Administration), l'administration fédérale chargée d'optimiser les achats et la gestion du gouvernement américain.
Le département de la justice américain a annoncé aujourd'hui avoir mis fin à ses poursuites contre EMC en l'échange du versement de 87,5 M$. EMC était accusé de ne pas avoir respecté les termes d'un contrat signé avec le GSA (General Services Administration), l'administration fédérale chargée d'optimiser les achats et la gestion du gouvernement américain.
En 1999, le numéro un mondial du stockage avait signé un contrat avec le GSA dans lequel il s'engageait à faire bénéficier l'administration des meilleurs tarifs accordés à ses clients privés. Spécifiquement, EMC s'était engagé à conduire une étude tarifaire comparative afin d'assurer que, pour chaque achat, le gouvernement obtienne le meilleur prix accordé à un client privé pour un achat comparable. Mais, selon le département de la justice, EMC n'a pas respecté cet engagement car il n'avait aucun moyen de le tenir, ce qui contitue une promesse frauduleuse. Plus grave, le DOJ accusait aussi EMC d'avoir mis en place un système de rétrocommissions illégales à certains de ses partenaires (dont Booz Allen Hamilton, Acxiom et Titan Corp), qu'il rémunérait pour de pseudo "frais de consulting" chaque fois qu'ils recommandaient un système EMC à une agence gouvernementale.
Des accusations similaires avaient également été portées par le DOJ contre d'autres grands fournisseurs comme NetApp, Accenture, HP et Sun. L'affaire était à l'origine née d'informations fournies par deux anciens salariés de PriceWaterHouse et Accenture, Normal Rille et Neal Roberts. Ces deux individus s'étaient déjà illustrés dans les poursuites lancées en 2004 par le DOJ contre IBM et PWC, poursuites qui s'étaient également terminées par une transaction entre l'état et les sociétés concernées.
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