Google bientôt surveillé par l’Europe ?
C’est Christian Engström, parlementaire européen issu du Parti Pirate suédois qui s’en alarme, dans un billet de blog : le déclaration écrite 29, qui vise à obtenir «la création d’un système d’alerte rapide européen contre les pédophiles et les auteurs de harcèlement sexuel» étendrait les règles communautaires de rétention des logs sur Internet aux moteurs de recherche, si elle était signée par une majorité de parlementaires.
C’est Christian Engström, parlementaire européen issu du Parti Pirate suédois qui s’en alarme, dans un billet de blog : le déclaration écrite 29, qui vise à obtenir «la création d’un système d’alerte rapide européen contre les pédophiles et les auteurs de harcèlement sexuel» étendrait les règles communautaires de rétention des logs sur Internet aux moteurs de recherche, si elle était signée par une majorité de parlementaires.
De fait, cette déclaration «invite le Conseil et la Commission à mettre en oeuvre la directive 2006/24/CE en l’étendant aux moteurs de recherche». Une directive du 15 mars 2006 qui porte sur «la conservation de données générées ou traitées dans le cadre de la fourniture de services de communications électroniques accessibles au public ou de réseaux publics de communications». Les pétitionnaires de la déclaration écrite 29 inscrivant cela dans le cadre d’efforts de lutte contre la cybercriminalité.
Christian Engström invite les parlementaires ayant signé la déclaration écrite 29 à retirer leur signature rapidement : 324 auraient déjà été collectées; 369 sont nécessaires à l’adoption de la déclaration. La député libérale Cécilia Wikström a lancé un appel dans le même sens, soulignant que ses collègues l’ayant invité à signer la déclaration 29 avaient omis de faire état de son volet relatif à la rétention des données, un sujet qui, selon elle, est «sans rapport» avec un système d’alerte rapide européen contre les pédophiles.