NKM ouvre la consultation sur les usages numériques, le Cloud en bonne place
La secrétaire d’Etat au développement de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a ouvert une consultation publique sur le développement des usages et services numériques (qui s'est vu attribuer une enveloppe de 2,5 Md€ dans le cadre du Grand Emprunt, sur un total de 4,5 Md€ pour le numérique).
La secrétaire d’Etat au développement de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a ouvert une consultation publique sur le développement des usages et services numériques (qui s'est vu attribuer une enveloppe de 2,5 Md€ dans le cadre du Grand Emprunt, sur un total de 4,5 Md€ pour le numérique). Avec, en bonne place, le Cloud Computing, la e-santé ou les smart grids. Les réponses sont attendues avant le 7 juillet par courriel ([email protected]). "Sur la base des contributions attendues, seront ensuite lancés les appels à projets qui permettront de décider des financements accordés", signale le secrétariat d'Etat.
Dans un communiqué de presse, l’Association française des éditeurs de logiciels (Afdel) salue l'initiative. On retrouve d'ailleurs dans les arbitrages du gouvernement certains des thèmes défendus par l'association. Celle-ci se sent donc légitimement entendue. Mais, comme pour prévenir, elle émet le souhait « que cette consultation publique dessine le bon modus operandi d’un soutien public ciblé aux nouveaux usages numériques, dans la plus grande transparence et en évitant le saupoudrage. »
Reste un hic. Dans son communiqué, l’Afdel insiste sur le fait que, « avec ses 20 à 30 % d’investissement en R&D, l’industrie du logiciel est la locomotive de l’innovation de tout l’écosystème numérique [...] Le logiciel génère en outre des emplois qualifiés employant les meilleures compétences et difficilement délocalisables. » Un point aisément discutable alors même qu’un Dassault Systèmes, premier éditeur français de logiciel et membre de l’Afdel, a ouvert, depuis 2007, cinq bureaux de vente et des centres de développement à Pune, près de Mumbai, et à Bangalore, en Inde. Deux centres qui assurent environ 40 % de la R&D de l’éditeur, avec 1 200 personnes sur un total de 3 400 collaborateurs affectés à la recherche et au développement. Alors même que l’Inde apparaît comme un marché à fort potentiel pour Dassault Systèmes. Ce dernier travaillant d’ailleurs au développement de cursus dédiés à ses outils dans les instituts technologiques indiens.