HP prend un peu plus ses distances avec Windows
HP vient de se délester de la modeste somme de 12 millions d'euros pour faire l'acquisition des technologies de virtualisation de Phoenix Tech, plutôt connu pour ses BIOS. La société justifie d'ailleurs la vente de ses actifs HyperSpace, HyperCore et Phoenix Flip à HP comme étant une opportunité de se recentrer sur son cœur de métier.
HP vient de se délester de la modeste somme de 12 millions d'euros pour faire l'acquisition des technologies de virtualisation de Phoenix Tech, plutôt connu pour ses BIOS. La société justifie d'ailleurs la vente de ses actifs HyperSpace, HyperCore et Phoenix Flip à HP comme étant une opportunité de se recentrer sur son cœur de métier.
En revanche cette opération est intéressante pour HP. En effet, HyperSpace est un OS Linux à démarrage rapide pour terminaux mobiles permettant par exemple de surfer sans lancer Windows. On notera d'ailleurs que le constructeur équipe déjà ses netbooks de Spalshtop, un concurrent d'HyperSpace. De son côté, HyperCore est un hyperviseur permettant d'accéder à Windows depuis HyperSpace. Enfin, Phoenix Flip permet de circuler d'un système d'exploitation à un autre.
Ces logiciels permettent donc au constructeur de Palo Alto de poursuivre sa stratégie d'indépendance vis-à-vis de Microsoft. On peut donc considérer cet achat comme une suite logique à l'acquisition de Palm et de son webOS (lui aussi basé sur Linux).
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