So Privé, une start-up française du cloud qui propose des infrastructures louées à l’heure
« Des infrastructures informatiques réellement à la demande au prix le plus juste ». C’est la promesse de la jeune pousse So Privé, dont l’activité a démarré le mois dernier.
« Des infrastructures informatiques réellement à la demande au prix le plus juste ». C’est la promesse de la jeune pousse So Privé, dont l’activité a démarré le mois dernier. Produit de la rencontre de David Gillard, co-fondateur de l’hébergeur Agarik, revendu à Bull en 2006, et de Xavier Beaudouin, passé par ISDnet, Atradius et la société de gestion de portefeuille CFM, So Privé met à la disposition des entreprises des machines virtuelles facturées à l’heure ou au mois.
Son offre de base, une machine virtuelle d’un cœur, avec 1 Go de Ram et 10 Go de stockage associé, est proposée à 10 centimes de l’heure. Mais David Gillard, estime que la demande se portera plutôt sur des macines virtuelles de 2 à 4 cœurs, avec 2 à 6 Go de Ram et 50 Go de stockage. Un package facturé autour de 30 centimes de l’heure. « Notre tarif est comparable à celui d’Amazon à l’heure mais il est plus attractif sur la base d’une facturation au mois, tout en offrant une souplesse accrue dans le choix des paramètres machine (puissance, mémoire, stockage) », indique David Gillard.
So Privé s’appuie sur la technologie Xen pour la partie virtualisation, Telehouse pour l’infrastructure d’hébergement, un système autonome pour l’accès Internet, des serveurs Taian et Supermicro équipés de processeurs AMD Opteron Magny-Cours, des commutateurs F10 S50N et des routeurs Juniper M10i et Brocade RX-4 pour la partie réseaux. Les outils d’automatisation ont été développés en interne, afin de garantir des économies à terme et un pilotage sur-mesure (la société gère notamment trois niveaux de SLA distincts).
So Privé démarre avec cinq salariés, un investissement de départ de 300 000 € (« sur fonds propres ») et espère dépasser le million d’euros de facturation sur l’exercice 2011. La société vise une clientèle de grosses PME et des grands comptes qu’elle compte adresser via un réseau de d’intégrateurs, d’éditeurs et d’hébergeurs partenaires en marque blanche ou non.
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