Bull : résultat net déprimé malgré la croissance de l’activité
Curieux premier semestre que celui de Bull, qui a vu son chiffre d’affaire progresser de 5,9% sur un an, mais son résultat net passer de 2M€ à une perte de 18,4 M€. Une perte en partie lié à une charge exceptionnelle de 9,2 M€ - pour prendre en compte la perte de goodwill de Siconet, sa filiale espagnole -, à des charges liées à l’acquisition du groupe Amesys et à des charges de restructuration de 7,2 M€.La bonne nouvelle pour le dernier constructeur informatique européen est la bonne santé de son activité matérielle, qui voit son CA progresser de 5,5%, à 190,6 M€, et sa marge brute croitre de 3,1 points, à 31,5%. L’autre bonne nouvelle est le relatif dynamisme des offres d’Amesys (désormais division sécurité et systèmes critiques de Bull), dont la croissance a dépassé 10% sur un an, avec un niveau de marge de 22,9%. L’ajout d’Amesys à Bull a permis à ce dernier de largement compenser l’effondrement de l’activité de revente de produits tiers, une activité à faibe marge dot Bull se désengage peu à peu.
Curieux premier semestre que celui de Bull, qui a vu son chiffre d’affaire progresser de 5,9% sur un an, mais son résultat net passer de 2M€ à une perte de 18,4 M€. Une perte en partie lié à une charge exceptionnelle de 9,2 M€ - pour prendre en compte la perte de goodwill de Siconet, sa filiale espagnole -, à des charges liées à l’acquisition du groupe Amesys et à des charges de restructuration de 7,2 M€.
La bonne nouvelle pour le dernier constructeur informatique européen est la bonne santé de son activité matérielle, qui voit son CA progresser de 5,5%, à 190,6 M€, et sa marge brute croitre de 3,1 points, à 31,5%. L’autre bonne nouvelle est le relatif dynamisme des offres d’Amesys (désormais division sécurité et systèmes critiques de Bull), dont la croissance a dépassé 10% sur un an, avec un niveau de marge de 22,9%. L’ajout d’Amesys à Bull a permis à ce dernier de largement compenser l’effondrement de l’activité de revente de produits tiers, une activité à faibe marge dot Bull se désengage peu à peu.
La maintenance recule en revanche de 4%, à 91,6 M€, et sa marge chute de 3,2 points, à 26,3%. Plus grave sans doute, l’atonie du marché des services plombe les activités Services et Solutions de Bull. Ces dernières n’ont progressé que de 0,1% sur un an et leur marge a encore reculé de 0,6 point pour ne plus s’établir qu’à 15%. Il est à noter que les frais administratifs et commerciaux ont bondi de plus de 11% sur un an alors que les frais de R&D net reculaient de 0,5 M€ à 8,4 M€, notamment du fait de l’effet du crédit d’impôt recherche. Gageons que de ce côté, Bull n’en a pas fini avec les «synergies» liées à l’intégration d’Amesys.
Pour les mois à venir, la situation s’annonce sans doute un peu meilleure au vu du carnet de commande du constructeur. Les prises de commandes au premier semestre ont ainsi bondi de 19% pour le matériel, de 11,6% pour la maintenance, de 4,7% pour les services et de 30% pour la division sécurité et systèmes critiques (ex-Amesys). S’il parvient à contenir ses coûts, Bull devrait donc logiquement renouer avec les bénéfices au second semestre