Le gouvernement indien proche d'un accord avec RIM, pour "écouter" les Blackberry
Discute, discute pas ? Alors qu'hier RIM, concepteur des smartphones Blackberry, affirmait ne pas être au courant d'un accord passé avec les autorités indiennes pour leur donner un accès à ses systèmes de communication, la presse indienne cite aujourd'hui des officiels du gouvernement local expliquant que les discussions sur ce sujet ont commencé et qu'elles sont en bonne voie.
Discute, discute pas ? Alors qu'hier RIM, concepteur des smartphones Blackberry, affirmait ne pas être au courant d'un accord passé avec les autorités indiennes pour leur donner un accès à ses systèmes de communication, la presse indienne cite aujourd'hui des officiels du gouvernement local expliquant que les discussions sur ce sujet ont commencé et qu'elles sont en bonne voie. Les services de sécurité du sous-continent entendent accéder à deux services du Canadien - Blackberry Messenger et Blackberry Enterprise Server -, faute de quoi ils menacent de bannir la marque dès le 1er septembre.
L'affaire est embarrassante pour le constructeur qui, s'il confirmait la signature d'un tel accord, éroderait la confiance de ses utilisateurs professionnels, qui pourraient légitimement s'interroger sur les risques d'espionnage économique qui en découlent. D'autant plus qu'une source gouvernementale, cité par nos confrères de The Hindustan Times, affirme que la signature d'un accord avec RIM n'était pas la seule façon d'accéder aux communications des smartphones.
Selon cette source, l'alternative aurait été de casser le cryptage mis en place par le concepteur des Blackberry pour assurer la confidentialité de ses communications. "C'est ce que certains pays développés ont fait", affirme-t-elle benoîtement. Une assertion qui ne devrait que renforcer l'embarras actuel de RIM.
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