Réduction des coûts : Atos-Origin signe un accord avec le gouvernement britannique
La SSII Atos-Origin vient de trouver un accord avec le gouvernement anglais.
La SSII Atos-Origin vient de trouver un accord avec le gouvernement anglais. Dans le cadre de sa politique de réduction des déficits publics, ce dernier a amené à la table des négociations ses principaux prestataires informatiques afin d'obtenir des réductions de coûts sur les contrats qui lient ces sociétés à ses différentes administrations. Via cette nouvelle politique, le gouvernement se pose en guichet unique de l'achat de prestations auprès d'une vingtaine de prestataires.
Atos-Origin est le premier de la liste à signer un mémorandum avec le gouvernement britannique. Outre la SSII française, la liste comprend HP, BT, Capgemini, Fujitsu, Capita, IBM, Telereal Trillium, CSC, Logica, Steria, Oracle, Siemens IS, Cable & Wireless, Microsoft, Accenture, Serco, G4S et Vodafone. Ni Atos ni le gouvernement d'outre-Manche n'ont donné la moindre indication sur l'ampleur des concessions faites par la SSII.
Dans un communiqué, Francis Maude, le ministre britannique chargé en juillet d'entamer les négociations avec les prestataires, explique : "dans les prochaines semaines au fur et à mesure que les accords (avec les autres prestataires, NDLR) seront signés, j'espère dégager des économies immédiates et significatives pour les contribuables. Nous ne parlons pas ici d'économies à la marge, mais bien de montants se chiffrant en centaines de millions de livres sterling." Le secteur public britannique dépense 16 milliards de livres (17,6 milliards d'euros) chaque année en IT, soit environ 4,6 % de la dépense totale du plus grand donneur d'ordre outre-Manche. Un secteur où nos voisins font massivement appel à des prestataires.
Atos-Origin a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 902 M€ chez nos voisins britanniques, en progression de 7,4 % sur un an à taux de change constant. Et le secteur public y est pour beaucoup avec de grands contrats pour le ministère de la Justice, le département du Travail et des Retraites (Department for Work and Pensions ou DWP) ou le ministère de l'Intérieur.
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