Stuxnet : l’Iran se pose en victime d’une «guerre électronique»
Surfant sur les hypothèses émises par plusieurs experts en sécurité informatique au cours des semaines passées, de hauts responsables iraniens ont évoqué, au sujet de Stuxnet, une opération de «guerre électronique». Selon l’agence de presse locale IRNA, le ver «n’a toutefois pas fait de dégâts industriels majeurs et a notamment épargné la centrale nucléaire de Buchehr». Dans une dépêche de l’agence, Mahmoud Liayi, responsable des technologies de l’information au ministère iranien de l'Industrie, évoque le chiffre de 30 000 ordinateurs infectés.
Surfant sur les hypothèses émises par plusieurs experts en sécurité informatique au cours des semaines passées, de hauts responsables iraniens ont évoqué, au sujet de Stuxnet, une opération de «guerre électronique». Selon l’agence de presse locale IRNA, le ver «n’a toutefois pas fait de dégâts industriels majeurs et a notamment épargné la centrale nucléaire de Buchehr».
Dans une dépêche de l’agence, Mahmoud Liayi, responsable des technologies de l’information au ministère iranien de l'Industrie, évoque le chiffre de 30 000 ordinateurs infectés. Une infection apparemment difficile à contrôler : «nous avions prévu de l’éliminer en deux mois, mais il n’est pas stable, et trois nouvelles versions sont apparues », précise Hamid Alipour, directeur adjoint de la société d’Etat iranienne des technologies de l’information.
Pour un responsable du gouvernement, cité sous couvert d’anonymat, «c’est probablement un gouvernement étranger qui est à l’origine de ce virus ».
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