Résultats : Steria à la peine en Allemagne et dans l’intégration
Petite hausse de l’activité pour Steria qui annonce un chiffre d’affaires pour le 3ème trimestre 2010 en hausse de 8% - 5,2% à taux de change et périmètre constants –, à 402,8 millions d’euros.
Petite hausse de l’activité pour Steria qui annonce un chiffre d’affaires pour le 3ème trimestre 2010 en hausse de 8% - 5,2% à taux de change et périmètre constants –, à 402,8 millions d’euros. Un léger mieux donc puisque la croissance sur les neuf premiers mois de l’année se monte seulement à 4,8%, ou 2,6% à taux de change et périmètre constants. Du coup, la SSII revoit ses prévisions annuelles à la baisse, tablant désormais sur une croissance organique de 1% environ en 2010 contre 1,4% auparavant et sur une marge opérationnelle de l'ordre de 7% contre 7,3% précédemment anticipée.
Contrairement à Sopra –dont l’activité profite de son développement à l’international –, les filiales étrangères de Steria ont plutôt tendance à plomber le groupe. Ainsi, sur neuf mois, la croissance organique est de 5,1% dans l’Hexagone (à 385,9 millions d’euros de CA) mais de seulement 1% au Royaume-Uni (482,7 millions d’euros de CA) et surtout de 0,4% en Allemagne (174,3 millions d’euros de CA). La situation outre-rhin est la plus délicate, la filiale allemande du groupe enregistrant un recul de son activité de 4,3% au 3ème trimestre à 59,1 millions d’euros.
En terme de segment, l’infogérance, en hausse de 5,2% sur neuf mois à 480,4 millions d’euros, se porte mieux que le conseil et l’intégration (1% de croissance à 754,4 millions d’euros) qui demeurent cependant la principale activité de la SSII.