Alcatel-Lucent paie 137 millions $ pour solder une affaire de pots de vin aux US
Alcatel-Lucent a décidé de mettre un terme à une affaire de corruption que l’équipementier télécoms traine aux Etats-Unis depuis la fin des années 90. Le groupe a accepté de verser quelque 137 millions de dollars à la SEC (le gendarme des bourses américaines) et au département de la Justice américain pour régler à l’amiable une sombre histoire de pots de vin que le groupe aurait verser aux représentants de certains gouvernements pour décrocher de juteux contrats de quelques dizaines de millions de dollars.
Alcatel-Lucent a décidé de mettre un terme à une affaire de corruption que l’équipementier télécoms traine aux Etats-Unis depuis la fin des années 90. Le groupe a accepté de verser quelque 137 millions de dollars à la SEC (le gendarme des bourses américaines) et au département de la Justice américain pour régler à l’amiable une sombre histoire de pots de vin que le groupe aurait verser aux représentants de certains gouvernements pour décrocher de juteux contrats de quelques dizaines de millions de dollars.
Pour clore définitivement de dossier, Alcatel-Lucent s’engage ainsi à verser 45 millions de dollars à la SEC et 92 millions au DoJ.
Selon les accusations de l’époque (qui portent sur des faits s’étant déroulés entre la fin des années 90 et 2006 - avant la fusion avec Lucent), Alcatel ainsi que trois de ses filiales (Alcatel CIT, Alcatel de Costa Rica et Alcatel Standard) auraient versé des pots de vin à des célébrités ainsi qu’à certains membres des gouvernements du Costa Rica, du Honduras, de la Malaisie et de Taiwan pour remporter des marchés au niveau local.
« Nous assumons la responsabilité des faits qui ont eu lieu et les regrettons, a déclaré Steve Reynolds, directeur juridique d'Alcatel-Lucent, dans un communiqué de presse. Nous avons mis en place des politiques et des procédures destinées à empêcher que ce type d’événement ne se reproduise. Ces infractions ont été commises bien avant la fusion d'Alcatel et de Lucent Technologies et concernent des activités irrégulières dans plusieurs pays”.