Google renvoie l’accès au code source d’Honeycomb…aux calendes grecques
Google a déclaré dans un entretien au Wall Street Journal que le code d’Android 3.0 (nom de code Honeycomb) se serait pas ouvert dans l’immédiat et accessible aux développeurs.
Google a déclaré dans un entretien au Wall Street Journal que le code d’Android 3.0 (nom de code Honeycomb) se serait pas ouvert dans l’immédiat et accessible aux développeurs. Un décalage dans le temps nécessaire pour que Mountain View finalise un peu plus l’OS qui rappelons le doit concrétiser la percée de l’OS mobile sur le terrain des tablettes tactiles.
Inauguré en février 2011, Honeycomb embarque des composants et des fonctions qui permettent d’exploiter au maximum les possibilités techniques offertes par les très tendance ardoises tactiles. L’OS propose notamment des éléments d’interface graphique qui s’ajustent à la taille d’écran de ces modèles de terminaux.
Selon le WSJ, Google n’entend limiter l’accès au code source que temporairement. Mais aucune date précise n’a été pour l’heure communiquée, bien que l’ouverture de code soit un des arguments clé dans l’éco-système d’Android. Dans un communiqué, Google explique tout simplement que l’OS n’est actuellement pas prêt à être modifié et personnalisé par les développeurs.
Si pour l’heure, il semblerait que ce retard soit davantage du à un problème de conception et d’intégration des nouveaux éléments pour les tablettes, on ne peut s’empêcher de penser au procès intenté par Oracle à Google et son Android pour violation de copyright et de sept brevets liés à Java dans l’OS. Google, qui a bâti l’OS sur une machine virtuelle Java maison baptisé Dalvik, aurait également copié quelque 43 fichiers de Java directement et sans permission dans le code d’Android. Les preuves à l’époque semblaient irréfutables.