Départ précipité du PDG italien d’Acer sur fond de divergences stratégiques
C’est brutalement que la lune de miel Italo-taiwanaise à la tête d’Acer vient de se terminer.
C’est brutalement que la lune de miel Italo-taiwanaise à la tête d’Acer vient de se terminer. Le constructeur de PC – qui s’est emparé de la seconde place à l’échelle mondiale – vient d’enregistrer le départ immédiat de Gianfranco Lanci. Preuve que les chinois reprennent les rênes : c’est J.T Wang, jusqu'ici président non exécutif, qui le remplace.
Cette crise de gouvernance intervient alors que le numéro deux mondial faiblit un peu. Portée depuis plusieurs trimestres par la vague des portables puis des mini PC, l’équipe dirigeante a visiblement eu du mal à surfer sur le récent effet tablette. Le patron italien pourrait bien également payer sa timidité sur la mobilité, avec une quasi absence sur le marché des smartphones.
Les deux segments de marché devraient connaitre de fortes croissances dans les années à venir et les Taiwanais ne veulent pas rater l’occasion comme l’explique J.T Wang dans le communiqué annonçant le changement d’organigramme. "Nous entrons dans un nouveau marché, celui des produits mobiles. Nous [Acer] y investirons de manière prudente afin de devenir l'un des acteurs majeurs du secteur".