Google prend l'avion, mais doit se soumettre à une fouille au corps

Oui, mais.

Oui, mais... Le ministère américain de la Justice (DoJ) autorise certes Google à mettre la main sur ITA Software, éditeur spécialisé dans l'agrégation d'informations aériennes, mais sous conditions. Pour pouvoir reprendre l'éditeur qui doit lui permettre de développer un service de recherche de billets d'avion, Google a du s'engager, pour cinq ans, à poursuivre les développements de la solution - en maintenant les niveaux que ITA consacrait à la R&D - et à la concéder sous licence à ses concurrents. Le moteur s'est aussi vu imposer des conditions pour éviter qu'il n'accède aux données des sites "clients" de ITA, de grands services de réservation de voyages.

Suite à l'annonce du rachat de ITA pour 700 M$, plusieurs sites ou éditeurs, dont TripAdvisor, Expedia, Travelocity, Sabre ou encore Microsoft, s'étaient opposés à l'opération. Un groupe de pression, nommé FairSearch.org, a même posté une vidéo expliquant les enjeux de ce rachat et les raisons de son opposition à ce dernier. Ce même FairSearch se dit aujourd'hui satisfait des conditions imposées par le DoJ.

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