Epuisement du stock d’adresses IPv4 dans la région Asie-Pacifique
C’est fini.
C’est fini. L’Apnic, qui gère le stock d’adresses IPv4 pour la région Asie-Pacifique, vient d’indiquer avoir attribué ses dernières réserves d’adresses de ce type. Enfin presque : il lui reste un lot d’un peu plus de 16 millions d’adresses à distribuer aux opérateurs de réseaux à raison de 1024 chacun. Une paille compte tenu de la rapidité avec laquelle les pays en développement de la région recrutent de nouveaux abonnés, fixes comme mobiles.
Et si la plupart des opérateurs locaux seront probablement amenés à multiplier le recours au NAT - translation d’adresses -, la transition vers IPv6 devient clairement inévitable. Paul Wilson, qui répondait récemment aux questions du quotidien indien The Hindu, les encourage d’ailleurs à intégrer dès maintenant IPv6 aux évolutions de leurs infrastructures : «c’est un développement significatif pour un marché aussi dynamique que l’Inde. L’Inde est loin d’avoir atteint la saturation en termes d’adoption d’Internet, tant sur les réseaux fixes que mobiles. Et leurs nouveaux entrants ont besoin de petits volumes d’adresses IPv4 pour connecter leurs réseaux IPv6 aux zones d’Internet restées à IPv4 », expliquait-il alors.