Résultats : bon début d’année pour ST Micro en dépit des aléas liés à ST Ericsson
Bon début d’année pour le concepteur de microprocesseurs franco-italien STMicroelectronics qui annonce pour le 1er trimestre 2011 un chiffre d’affaires en progression de 9%, à 2,53 milliards de dollars, pour un résultat net également en hausse à 170 millions de dollars.
Bon début d’année pour le concepteur de microprocesseurs franco-italien STMicroelectronics qui annonce pour le 1er trimestre 2011 un chiffre d’affaires en progression de 9%, à 2,53 milliards de dollars, pour un résultat net également en hausse à 170 millions de dollars. Carlo Bozotti, président et CEO de ST Micro explique que « par rapport au premier trimestre 2010, notre chiffre d’affaires a été particulièrement important dans les applications automobiles et dans nos offres de produits analogiques, de microsystèmes électromécaniques (MEMS), de microcontrôleurs et de produits discrets de puissance ». Le chiffre d’affaires réalisé dans les produits analogiques, MEMS et microcontrôleurs est en hausse de 38% avec, selon le communiqué du groupe, une large contribution des nouvelles familles de produits.
Le chiffre d’affaires des produits discrets de puissance affiche une progression de 18%, tout comme celui du segment ACCI (groupe de produits Automobile, Grand Public, Informatique et Infrastructures de communications) qui a aussi augmenté de 18%, essentiellement tiré par une forte demande dans l’automobile. La moindre croissance générale s’explique par le passif généré par l’aventure ST-Ericsson. Le chiffre d’affaires des produits pour téléphones cellulaires a ainsi diminué de 34% du fait d’une baisse plus rapide que prévu des ventes des produits hérités (avant la formation de la co-entreprise) de ST-Ericsson. ST Micro affirme cependant que la société progresse dans la transition de son portefeuille de produits et dans l’élargissement de sa base de clients.
S’il se veut optimiste pour l’exercice 2011, Carlo Bozotti a cependant rappelé que les événements dramatiques rencontrés par le Japon en début d’année ont créé un impact à court terme sur la chaîne d’approvisionnement de l’industrie des semi-conducteurs.