RIM intégrera Bing dans ses prochains Blackberry
Mais qu'est venu faire Steve Ballmer à la conférence annuelle RIM ? C’est la question qu’a dû se poser le vaste parterre de clients, partenaires et analystes présents au Blackberry World, qui se tient actuellement à Orlando, lorsqu’il ont vu débarquer, sur scène, le Pdg de Microsoft.
Mais qu'est venu faire Steve Ballmer à la conférence annuelle RIM ? C’est la question qu’a dû se poser le vaste parterre de clients, partenaires et analystes présents au Blackberry World, qui se tient actuellement à Orlando, lorsqu’il ont vu débarquer, sur scène, le Pdg de Microsoft.
Microsoft, dont l’accord passé avec Nokia sur l’intégration de Windows Phone 7 aux terminaux du Finlandais est encore dans tous les esprits, est venu pour annoncer une alliance avec le constructeur des Blackberry qui prévoit l’intégration de Bing, le moteur de recherche du groupe, dans les terminaux mobiles du Canadien. Ce rapprochement sera concrétisé dans la version 7 de Blackberry OS, dont les fonctions de recherche de Bing seront intégrées par défaut au navigateur de l’OS ainsi qu’ à l’ensemble du terminal, a confirmé un porte-parole de Microsoft à nos confrères de Computerworld. La cartographie - un élément clé dans la mobilité et la recherche localisée - sera également placée sous le signe de la technologie de Redmond. Précisions toutefois : cette intégration par défaut entre RIM et Bing sera proposée aux opérateurs mobiles, explique ce même porte-parole, qui pourront, à leur tour, modifier la configuration et proposer alors un autre outil de recherche par défaut. Notons au passage que Bing est déjà le moteur de recherche par défaut des Playbook, les tablettes tactiles de RIM.
Pour Microsoft, il s’agit de multiplier les partenariats sur le front de la mobilité, pour aller chercher les ténors du secteur, Google et Apple. Et pour RIM, difficile d’intégrer le moteur de recherche d’un de ses plus directs concurrents, Google.
Microsoft et RIM n’ont pas détaillé les modalités financières de cet accord. On se rappelle toutefois que dans le cadre de l’alliance passée entre Redmond et Nokia, Bloomberg, s’appuyant sur des sources proches du dossier, avait cité la lourde somme de 1 milliard de dollars que Microsoft aurait versé au Finlandais.