Didier Lombard rebondit à la présidence du conseil de surveillance de STMicro
Didier Lombard n’aura pas mis trop de temps à rebondir.
Didier Lombard n’aura pas mis trop de temps à rebondir. L’ancien patron de France Télécom – poussé l’an passée à la démission suite à la série de suicide enregistrée par l’opérateur entre 2008 et 2009 – gravite toujours dans les groupes à capitaux publics puisqu’il devient Président du conseil de surveillance de STMicro, dont il était membre depuis 2004.
Dans un communiqué, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs, explique qu’il a été nommé pour une période de trois ans. Au grand dam des syndicats du groupe mais également de ceux de France Télécom. La section CGT de STMicro – qui dénonce également le niveau de dividende octroyé aux actionnaires et s’inquiète de la situation de ST Ericsson – s’élève contre cette promotion « au vu de la gestion très contestée de M.Lombard des risques psycho-sociaux à France Télécom et des scandales qui ont marqué son départ précipité de cette entreprise ».
Du côté de l’opérateur historique, la CFE-CGC/UNSA France Télécom-Orange estime qu’il s’agit d’une « honte pour la France que le gouvernement de notre République ait choisi Didier Lombard comme représentant d'un des fleurons de notre industrie, alors que celui-ci est responsable de la plus violente crise sociale et de la destruction de 30 000 emplois pendant son passage à France Télécom ».
Didier Lombard avait dû céder la direction opérationelle de France Telecom en mars 2010 tout en restant proche de la direction du groupe qu’il avait quitté totalement – sous la pression – en février dernier.