La révolution du mobile de Numéricable fait pschitt
Annoncée à grand coup de buzz, la «révolution du mobile» promise a quelque peu fait long feu.
Annoncée à grand coup de buzz, la «révolution du mobile» promise a quelque peu fait long feu. Celui qui se cachait derrière l’opération, Numéricable, est enfin sorti officiellement du bois présenter une offre dont il est permis de douter qu’elle soit effectivement à la hauteur des efforts de communications déployés. De fait, l’offre prétendument révolutionnaire est avant tout réservée aux clients - ou futurs clients - d’un opérateur à la présence géographique limitée : moins de 25 euros par mois pour des communications voix et SMS illimitées, ainsi que 500 Mo de «fair use» en transferts data - comprendre qu’au-delà de cette limite, les débits sont susceptibles d’être réduits.
Mais ce n’est pas tout : cette offre est limitée à un abonnement mobile par abonnement câble. Pour les suivants, c’est comme pour les non-abonnés Numéricable : le tarif de l’offre est tout juste inférieur à 50 euros. Et, dans tous les cas, un engagement de 2 ans est nécessaire. Avec seulement 12 mois d’engagement, la facture gonfle de 5 euros par mois.
S’adossant au réseau de Bouygues Telecom pour proposer ces offres, Numéricable se positionne donc en opérateur mobile virtuel. Mais, contrairement aux autres et à l’instar de ce que Free entend de faire, l’opérateur ne subventionnera pas les terminaux. Une pratique qui semblait inscrite dans le patrimoine génétique des télécoms françaises mais dont plusieurs opérateurs ont déjà commencé à s’éloigner avec des offres «nues» à tarif réduit. C’est peut-être là qu’il faut chercher la révolution.