La Maison Blanche, prête à l’action militaire en cas de cyberguerre
Alors que s’ouvre les 24 et 25 prochains le “eG8” au cours duquel devraient être débattues les problématiques liées à la cyberguerre, Washington a présenté sa nouvelle stratégie en matière de cyberespace, dont un vaste pan aborde la thématique de la cybercriminalité.Dans un document de 30 pages, la Maison Blanche livre sa vision d’Internet, affiche sa volonté d’un web ouvert, interopérable et sécurisé, et prône, parmi ses nombreuses propositions, la coopération internationale afin de construire une infrastructure solide et fiable “capable de supporter les échanges et le commerce électronique” tout en favorisant “la liberté d’expression et l’innovation”. Bref Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, souhaite une entente internationale, basée notamment sur de bonnes pratiques et quelques règles de base souscrites par l'ensemble des pays du globe.
Alors que s’ouvre les 24 et 25 prochains le “eG8” au cours duquel devraient être débattues les problématiques liées à la cyberguerre, Washington a présenté sa nouvelle stratégie en matière de cyberespace, dont un vaste pan aborde la thématique de la cybercriminalité.
Dans un document de 30 pages, la Maison Blanche livre sa vision d’Internet, affiche sa volonté d’un web ouvert, interopérable et sécurisé, et prône, parmi ses nombreuses propositions, la coopération internationale afin de construire une infrastructure solide et fiable “capable de supporter les échanges et le commerce électronique” tout en favorisant “la liberté d’expression et l’innovation”. Bref Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, souhaite une entente internationale, basée notamment sur de bonnes pratiques et quelques règles de base souscrites par l'ensemble des pays du globe.
Mais l’un des points les plus importants de ce programme “International Strategy for Cyberspace” est certainement la lutte contre la cybercriminalité. Une lutte qui doit encore s'effectuer de façon collaborative, entre pays, explique en substance le rapport. Voire.
Car pour la première fois, les Etats-Unis élèvent aussi la cybercriminalité au même rang que les actes terroristes. Et n'excluent donc plus le recours à l’intervention militaire dans le cadre d’une cyberattaque, si toutefois les négociations diplomatiques venaient à faire choux blancs. “Les Etats-Unis répondront aux actions hostiles menées dans le cyberespace comme ils le feraient à n’importe quelle autre menace envers notre pays”, affirme ainsi le rapport. A défaut de diplomatie, le missile Tomahawk est sans doute un moyen plus efficace de terminaison d'un accès Internet que l'Hadopi...
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