250 000 euros, le ticket d’entrée pour une bonne fuite de données
En moyenne, une fuite de données sensibles couterait au moins 250 000 euros à l’entreprise qui en serait victime.
En moyenne, une fuite de données sensibles couterait au moins 250 000 euros à l’entreprise qui en serait victime. C’est du moins ce qu’estime l’institut Ponemon en s’appuyant sur un sondage conduit auprès de plus de 1 400 DSI et RSSI aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, pour Juniper Networks.
Plus de la moitié des sondés estime avoir subi au moins deux incidents de sécurité au cours des 12 mois écoulés. Et pour 44 % d'entre eux, chaque incident a couté au moins 250 000 euros entre efforts de remédiation, perturbation de l’activité, pertes de revenus, etc. L’impact sur l’activité ayant été le plus lourd fardeau pour 45 % des sondés concernés, tout juste devant le vol d’actifs informationnels (44 %).
Globalement, les sondés estiment à 31 % que les attaques sont de plus en plus fréquentes. Et, pour 76 % des sondés, elles se font plus sophistiquées et plus difficiles à détecter. C’est particulièrement vrai en France et outre-Manche : là, 34 % des sondés s’interrogent sur les capacités de leurs systèmes d’information à prévenir une intrusion.
Pire, seulement 1 % des sondés français et britanniques concernés sont en mesure d’identifier l’origine des incidents rencontrés - contre 21 % de leurs homologues allemands.
Le point faible de la sécurité ? Son coût pour 28 % des sondés qui évoquent des problèmes de ressources. Pour 31 %, le souci vient de la complexité d’implémentation des solutions de sécurité réseau. Et 64 % des sondés souhaiteraient, très logiquement, une plus grande industrialisation de l’exploitation de ces solutions. Enfin, beaucoup considèrent les terminaux nomades comme une menace supplémentaire avérée : pour 52 % des sondés, les attaques ont trouvé des terminaux mobiles comme point d’entrée.
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