Ecoutes : le ministère de l’Intérieur indien maintient la pression
Pas question de renoncer à écouter les systèmes de communication électroniques chiffrés.
Pas question de renoncer à écouter les systèmes de communication électroniques chiffrés. Selon l’Indian Express, la tension est montée d’un cran entre les ministères indiens de l’Intérieur et des Télécommunications. Le premier a transmis au second, en février dernier, une liste de 14 services qu’il souhaite pouvoir intercepter : Skype, Gmail, la messagerie Nokia Intellisync, celle de Blackberry, etc. Pour le ministère de l’Intérieur, ces services doivent pouvoir être interceptés sinon, ils devront être bannis ou bloqués.
Du côté des télécommunications, le risque pour le pays d’être délaissé par les entreprises étrangères et les investisseurs est trop grand. Et les agences indiennes du renseignement devraient développer leurs propres capacités d’interception. Le ministère de l’Intérieur voudrait, selon DNA India, parvenir à conclure un accord avec le gouvernement canadien, pour faire plier RIM. Au moins, et dans un premier temps.