Téléphone mobile : Microsoft n’a pas fini de manger son pain noir
Le calvaire de Microsoft dans la téléphonie mobile n'en finit pas de s’étirer en longueur, si l’on en croît Steve Ballmer, le Pdg de l’éditeur.
Le calvaire de Microsoft dans la téléphonie mobile n'en finit pas de s’étirer en longueur, si l’on en croît Steve Ballmer, le Pdg de l’éditeur. Lors de son discours d’ouverture de sa grand messe partenaires annuelle (Worldwide Partner Conference, du 10 au 14 juillet à Los Angeles), il a ainsi reconnu que depuis l’an passé, «nous avons progressé de très petit à... très petit», sur un marché qu’il qualifie de «très dynamique, très concurrentiel ». Et de relativiser tout de même son propos : «il y a un an, nous n’avions pas de Windows Phone.» Et tant pis pour Windows Mobile 6.5, ce système d’exploitation pour smartphones au sujet duquel Steve Ballmer reconnaissait lui-même, l’an passé que «nous avons raté une génération ».
Mais le patron de Microsoft veut surtout insister sur les perspectives de Windows Phone 7 : «nous avons déjà 20 000 applications». Un signe, selon lui, d’une adoption plus rapide des développeurs que pour iOS ou Android à leur lancement. Et de citer Gartner et IDC, «qui estiment que Windows Phone 7 sera la seconde plateforme mobile en 2015 ».
Surtout, il insiste sur le fait que Nokia a construit sa stratégie smartphone sur Windows Phone 7. Et tant pis si, selon Bloomberg, ce choix ne serait peut-être pas exclusivement motivé par des considérations technologiques : Microsoft aurait versé 1 Md$ à Nokia dans le cadre de leur accord stratégique.
Bref, pour Steve Ballmer, «il y a encore beaucoup à faire, mais on est à fond ».