Exchange Online, plus rémunérateur pour Microsoft que sa version on-premise
A l'occasion d'une séance de questions / réponses lors de la conférence Oppenheimer Technology, Media & Telecom Conference, qui se tenait le 9 août dernier à Boston, Bill Koefoed, directeur général des relations avec les analystes chez Microsoft, a expliqué que le modèle cloud permettait à l'éditeur d'engranger plus de revenus et de dégager plus de marge qu'avec le modèle de licence classique, on-premise.
A l'occasion d'une séance de questions / réponses lors de la conférence Oppenheimer Technology, Media & Telecom Conference, qui se tenait le 9 août dernier à Boston, Bill Koefoed, directeur général des relations avec les analystes chez Microsoft, a expliqué que le modèle cloud permettait à l'éditeur d'engranger plus de revenus et de dégager plus de marge qu'avec le modèle de licence classique, on-premise.
Et de prendre pour exemple Exchange. Selon son estimation, il en coute en moyenne 15 $ par mois et par utilisateur pour une installation d'Exchange en interne, 2$ pour Microsoft et 13$ liés aux coûts annexes, comme ceux de l'administrateur de la base de données, du matériel et de l'électricité notamment. Avec la version d'Exchange Online, une composante de la suite Office 365, "nous [Microsoft, NDLR] facturons 10$ par utilisateur et par mois. Au final, cela se concrétise par une économie de 33% pour le DSI et nous réalisons [de notre côté, NDLR] 5 fois plus de profits, entre 3 et 4 $ par utilisateur et par mois. Donc nous générons davantage de revenus, réalisons plus de bénéfices et faisons économiser de l'argent à nos clients", explique-t-il alors. Il ajoute plus loin que sur ces 10$ facturés, 6 à 7 $ partent dans les frais de maintenance du datacenter.
Bill Koefoed, qui cite la suite Office 365, s'est contenté de s'appuyer sur cet unique exemple mentionnant Exchange. Il ne fait pas mention des autres briques de la suite de productivité de groupe, Lync, Sharepoint et Office Web App.