Résultats : RIM, impacté par les faibles ventes de Playbook au T2
C'est sur fond de trop faibles ventes du Playbook, sa tablette tactile, que le constructeur des terminaux Blackberry, RIM, a publié un second trimestre 2012 sous le signe de la décroissance.
Sur la période, le groupe canadien a enregistré un chiffre d'affaires de 4,2 Md$ en baisse de 10% en un an et de 15% d'un trimestre à l'autre. Des chiffres bien en dessous des prévisions des analystes qui tablaient sur un CA de l'ordre de 4,5 Md$ sur la période.
Dans un communiqué, Jim Balsillie, l'un des patrons de la société, explique que les ventes de terminaux mobiles, tant celles des Blackberry que celles du Playbook, n'ont pas atteint les niveaux prévus. Sur la période, le groupe a écoulé environ 10,6 millions de smartphones et environ 200 000 tablettes. Un fiasco pour cette tablette qui semblait pourtant promise à un avenir florissant, de par sa qualité technologique. Selon les prévisions des analystes, il aurait dû s'écouler quelque 400 000 tablettes sur la période et 11,6 millions de smartphones. Sur ce dernier point, Jim Balsillie explique que les consommateurs ont retardé leur achat, préférant attendre la sortie de Blackberry OS 7, officialisée à la fin de ce trimestre.
Le bénéfice net dégringole logiquement, passant de 797 M$ à la même période il y a un an, à 329 M$ au T2 2012. RIM rappelle avoir investi 780 M$ dans l'achat de brevets Nortel. Pour mener cette opération, le Canadien s'était associé à Microsoft, EMC, Apple et Sony.