Osiatis s'ouvre les portes du Brésil avec Interadapt
Osiatis a décidé de prendre pied dans les pays émergents en annonçant une prise de participation dans Interadapt, une société brésilienne, spécialisée dans l'infogérance et le conseil IT. Selon l'accord scellé entre les deux parties, la prise de participation s'effectuera en deux temps : une première étape au 4e trimestre 2011, puis une seconde au 1er trimestre 2012 à hauteur d'entre 3,5 et 4,2 millions d'euros (8 et 9,7 millions de Reales brésilien).
Osiatis a décidé de prendre pied dans les pays émergents en annonçant une prise de participation dans Interadapt, une société brésilienne, spécialisée dans l'infogérance et le conseil IT.
Selon l'accord scellé entre les deux parties, la prise de participation s'effectuera en deux temps : une première étape au 4e trimestre 2011, puis une seconde au 1er trimestre 2012 à hauteur d'entre 3,5 et 4,2 millions d'euros (8 et 9,7 millions de Reales brésilien). En fonction des résultats 2011, précise Osiatis dans un communiqué, le groupe français devrait à terme détenir entre 27,5% et 35% du capital. "L'opération serait réalisée par le biais d'une augmentation du capital d'Interadapt et de rachats d'actions auprès de ses actionnaires fondateurs", ajoute encore Osiatis.
Interadapt, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 7,4 millions d'euros en 2010 (17 millions de Reales), servira ainsi de levier à Osiatis pour aller toucher le marché brésilien, tout en proposant une structure permettant d'accompagner ses clients vers un développement en Amérique Latine.
Pour le cabinet Pierre Audoin Consultants, cette annonce a de quoi dynamiser le secteur des services IT, car elle apporte de la "fraicheur" dans un "climat européen qui reste monotone". "Les perspectives de croissance autour des services d'infrastructure restent moins prometteuses sur le vieux continent qu'au sein des pays émergents", ajoute-t-il. Et pourtant, peu de SSII hexagonales, attachées à une relation de proximité avec les industriels, ont pour l'heure dévoilé de stratégie de développement international, à l'exception toutefois de Capgemini et de Atos, commente PAC en substance. Osiatis, un exemple à suivre.