HP confirme le développement de serveurs ARM
HP vient de confirmer les informations de nos confrères de Bloomberg : le groupe prépare bien des serveurs à base de puces ARM signées Calxeda.
HP vient de confirmer les informations de nos confrères de Bloomberg : le groupe prépare bien des serveurs à base de puces ARM signées Calxeda. Pour l’heure, il ne s’agira que d’une plateforme expérimentale destinée à des géants du Web comme Yahoo, Zynga, Google ou Facebook, ou encore à des exploitants d’importants applications en mode Cloud.
Baptisée Redstone, la plateforme expérimentale de HP s’appuie sur 288 puces Calxeda 32 bits installées dans un boîtier au format 4U. Des puces de la famille EnergyCore, à quatre coeurs, présentées concomitamment par Calxeda, et qui se contentent de 5 W d’électricité. Au programme d’EnergyCore, un processeur ARM de type Cortex A9 à quatre coeurs, cadencés de 1,1 à 1,4 GHz, avec 4 Mo de cache, une architecture de commutation supportant 5 interfaces réseau 10 Gbps et six canaux 1 Gbps, notamment, et un coeur dédié à l’administration et à la supervision. Les premiers exemplaires de serveurs RedStone devraient pouvoir être livrés dans le courant du premier semestre 2012. Le but des tests sera notamment de quantifier les gains réels en consommation électrique et en refroidissement par rapport à l’architecture x86. Il s'agira de permettre aux clients de HP de confronter RedStone à leurs applications. Ce qu'il pourront notamment faire dans les HP Discovery Labs.
Surtout, Redstone s’inscrit dans une stratégie plus vaste de recherche de solutions serveurs plus efficaces, s’appuyant sur des architectures à basse consommation, le projet Moonshot. HP ne s’intéresse donc pas qu’à ARM et aux puces Calxeda mais entend également explorer d’autres pistes, comme celle des processeurs Atom d’Intel.