Les entreprises négligent leurs infrastructures de sauvegarde
Selon une réalisée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte d’EMC, les entreprises négligent leurs capacités de sauvegarde et de restauration.
Selon une réalisée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte d’EMC, les entreprises négligent leurs capacités de sauvegarde et de restauration. De fait, 32 % des entreprises françaises auraient subi une perte de données au cours des 12 derniers mois; 539 Go de données seraient perdus en France chaque année. Mais seulement 60 % des entreprises auraient prévu des solutions de sauvegarde pour faire face à d’éventuels sinistres. Et 33 % des entreprises ne pourraient pas revenir en production en moins d’une journée.
Pour EMC, les défaillances sont toutefois courantes : «la plupart des arrêts de production serait due à un problème informatique plutôt qu’une catastrophe naturelle, en France», indique l’équipementier spécialiste du stockage dans un communiqué. Dans l’ordre : défaillance matérielle (citée par 50 % des sondés), panne d’alimentation électrique (36 %), et corruption des données (30 %). Bonne nouvelle : après sinistre, 44 % des entreprises auraient revu leur stratégie de sauvegarde - et de restauration -, et 27 % auraient augmenté les budgets dédiés.
Pour réaliser cette étude, le cabinet Vanson Bourne a interrogé 1750 DSI d’entreprise de 250 à plus de 3000 salariés, dans huit pays : Allemagne, Belgique, Luxembourg, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Russie. 250 entreprises françaises ont répondu.