L’Indonésie s’intéresse à son tour aux Blackberry
Alors que la tension entre les autorités indiennes et le Canadien RIM semble retombée, c’est au tour de l’Indonésie de s’intéresser aux échanges chiffrés des Blackberry.
Alors que la tension entre les autorités indiennes et le Canadien RIM semble retombée, c’est au tour de l’Indonésie de s’intéresser aux échanges chiffrés des Blackberry.
Selon Bloomberg, le gouvernement indonésien menace en effet de faire couper les services de communication des Blackberry si RIM ne s’engage pas, d’ici à la fin janvier, à répondre positivement aux demandes qu’il lui a adressées fin septembre : améliorer la rapidité du service dans le pays mais aussi intégrer des filtres de contenus et, encore une fois, installer des serveurs sur le sol indonésien pour permettre la surveillance du trafic.
Pour mémoire, nos confrères du Wall Street Journal faisaient état, début novembre, de l’ouverture d’une installation RIM en Inde, à Mumbai (Bombay) pour aider le gouvernement indien à conduire des interceptions légales sur ses services grand public - y compris le service Messenger. Mais toujours rien du côté des services Blackberry d’entreprise : le Canadien n’a cessé de répéter qu’il ne disposait pas des clés de chiffrement ou de moyens qui lui permettrait de s’immiscer dans les communications électroniques de ses clients entreprises.