La Chambre de commerce américaine cible de hackers chinois ?
Et si la cyber-guerre ne touchait pas les administrations des pays cibles, mais leur porte-feuille ? C’est ce que pourrait laisser à penser le dernier épisode des tensions informatico-économiques entre la Chine et les Etats-Unis.
Et si la cyber-guerre ne touchait pas les administrations des pays cibles, mais leur porte-feuille ? C’est ce que pourrait laisser à penser le dernier épisode des tensions informatico-économiques entre la Chine et les Etats-Unis. La Chambre de commerce américaine vient en effet d’avouer qu’en mai 2010, des hackers ayant des liens avec le gouvernement chinois, ont pénétré dans son système et ont volé officiellement six semaines de courriers électroniques à quatre employés de la Chambre en charge des relations avec l’Asie.
Officieusement, il est difficile de connaître l’étendue exacte des dégâts. Comme à son habitude, le gouvernement chinois a nié toute implication, rappellant au passage que le piratage est interdit par la loi chinoise, quand bien même le FBI a remonté le fil de l’attaque jusqu’à des serveurs chinois. Reste une question : pourquoi dévoiler cette affaire plus de 18 mois après les faits, à l’heure où la Chine s’apprête à peser un poids plus important dans l’économie mondiale ?