Interception des communications chiffrées : l’Inde ne baisse pas les bras
Les communications chiffrées en ligne, comme celles permises par les services d’entreprise de RIM, mais aussi par Skype ou encore Gmail, continuent de préoccuper les autorités indiennes. Elles se sont d’ailleurs récemment rapprochées d’Interpol pour tenter de trouver des solutions.
Nos confrères de l’Economic Times of India relatent ainsi que le ministre indien des télécommunications, Kapil Sibal, a récemment rencontré le secrétaire général d’Interpol, Ronald Noble, pour discuter avec lui des moyens d’interception des communications chiffrées sur Internet. Un signe, peut-être, que le message de RIM, qui indique depuis plusieurs années ne pas pouvoir déchiffrer les communications de ses clients entreprises, est passé.
Les autorités indiennes cherchent, au moins depuis 2008, à pouvoir surveiller, tracer et intercepter les communications électroniques chiffrées, sur les réseaux commutés classiques autant que sur les réseaux IP. Selon une source interne au ministère indien des télécommunications, les autorités locales envisageraient désormais de se tourner vers les «agences américaines [du renseignement]» pour profiter de leur expérience «tant technique que réglementaire».