Projet LiMux : déjà 9 000 postes Linux déployés à Münich à la fin décembre 2011
Après avoir connu maintes déconvenues, des retards à l’allumage, un calendrier de déploiement aléatoire, le projet de migration Linux des 14 000 postes de travail de la ville de Munich est en bonne voie , a confirmé l’équipe IT sur le blog de la municipalité.Le projet LiMux, qui vise à installer une distribution adaptée de Debian sur les PC de la ville, a même dépassé ses objectifs pour 2011. Au 12 décembre 2011, 9 000 postes avaient migré, alors que l’objectif annuel avait été fixé à 8 500. Les responsables confirment que les 3000 postes restants devraient être équipés en 2012. Avant de finaliser les dernières étapes de la «bascule» en 2014, date à laquelle 80% des postes seront migrés.
Après avoir connu maintes déconvenues, des retards à l’allumage, un calendrier de déploiement aléatoire, le projet de migration Linux des 14 000 postes de travail de la ville de Munich est en bonne voie , a confirmé l’équipe IT sur le blog de la municipalité.
Le projet LiMux, qui vise à installer une distribution adaptée de Debian sur les PC de la ville, a même dépassé ses objectifs pour 2011. Au 12 décembre 2011, 9 000 postes avaient migré, alors que l’objectif annuel avait été fixé à 8 500. Les responsables confirment que les 3000 postes restants devraient être équipés en 2012. Avant de finaliser les dernières étapes de la «bascule» en 2014, date à laquelle 80% des postes seront migrés.
Les responsables IT de la ville indiquent également que la quasi-totalité des suites Microsoft Office ont été désinstallées au profit d’OpenOffice 3.2.1, à l’exception de certains départements «où la dépendance est encore trop forte».
Fin août, la ville de Munich avait déjà communiqué sur l’avancement de ses travaux, indiquant que 7 000 PC avaient déjà étaient déployés. Il faut dire que le parcours de ce projet, qui est l’un des symboles de la migration de postes de travail vers Linux, a été semé d’embuches. En juin 2009, Florian Schießl, le directeur du projet avait admis dans un entretien avec nos confrères du site allemand Heise.de, que le projet, avec l’accumulation des retards, avait en partie perdu de son intérêt premier, celui de l’économie de coûts, notamment.