Le sénateur UMP Philippe Mariani ressuscite la "taxe Google"
En ces temps d’élections et de crise économique, il est de bon ton de trouver des sources de financement n’impactant pas les électeurs.
En ces temps d’élections et de crise économique, il est de bon ton de trouver des sources de financement n’impactant pas les électeurs. Et donc de ressortir la taxe Google des cartons. Si en mai dernier, le Conseil National du Numérique en avait officiellement demandé le retrait, le sénateur UMP Philippe Mariani, à l’origine de la première taxe y tient. Il a organisé aujourd’hui au Sénat un « Forum des fiscalités numériques » pour discuter de la meilleure façon de taxer les activités numériques liées à la France des acteurs étranger (publicités générées par Google basé en Irlande, achats sur l’AppStore d’Apple localisé au Luxembourg, etc.).
Même s’il rêve d’une taxe adoptée l’été prochain, le sénateur reconnaît dans un entretien au Monde que la France ne pourra lancer une telle taxe seule et qu’il doit « prendre (s)on bâton de pèlerin, aller à Bruxelles, dans d’autres pays européens pour faire bouger les choses ».