Résultats : Sopra progresse de 9,2% et accélère à l’international
Sopra termine 2011 sur un résultat solide et accélère sa stratégie de conquête à l’international.
Sopra termine 2011 sur un résultat solide et accélère sa stratégie de conquête à l’international. La SSII dirigée par Pierre Pasquier a publié pour son exercice 2011 un chiffre d’affaires en hausse de 9,2% (8% en organique) à 1,05 milliards d’euros. Des résultats en ligne avec les attentes du marché, voire même légèrement au dessus. Les analystes tablant sur des revenus de 1,04 milliards d’euros. Solide également, le bénéfice net de la société ressort à 63 millions d’euros.
«La crise économique qui s’est déclarée au mois d’août a pu être contenue», commente alors Sopra dans un communiqué.
Le résultat opérationnel, après prise en compte des autres produits et charges opérationnels de 6,2 millions d'euros, s'élève à 97,9 millions d'euros, soit une marge de 9,3%, en hausse de 60 points de base par rapport à 2010, souligne encore Sopra. Si la SSII indique que toutes les régions du groupe ont progressé, les activités françaises et italiennes ont apporté «une très forte contribution» à la croissance du groupe. Enfin les transports, la distribution, l’industrie, les télécoms et les médias sont les secteurs ayant connu la plus forte activité.
Les activités en France, qui constituent le gros du CA de la SSII, ont généré 865,8 millions d’euros, en progression de 10,1% (8,6% en organique). Les revenus à l’international s’établissent à 184,5 M€, en hausse 5,2 % (4,9 % organique).
Et justement. La SSII de Pierre Pasquier compte accélérer ses activités à l’international.
Après avoir annoncé les acquisitions de activités de services financiers de Tieto ainsi que la filiale britannique de Business & Decision au Royaume-Uni, Sopra récidive et se paie la société belge Callataÿ & Wouters, spécialisée dans les logiciels bancaires. Callataÿ & Wouters est notamment connu pour son progiciel Thaler. Sopra compte fusionner les activités du Belge avec Evolan, son entité dédiée aux services bancaires.
Pour l’heure, pas de pronostics pour 2012, indique la SSII. «Les conditions actuelles du marché ne permettent pas au Groupe de s’engager de manière précise sur une estimation chiffrée de la performance annuelle 2012». Mais le groupe confirme rester confiant, en dépit donc de la crise en Europe, et avec d’un éventuel ralentissement des activités d’ici à septembre.