Embarqué et Open Source : la contribution, encore absente des politiques des entreprises
Si l’Open Source semble être le modèle préféré par les développeurs et constructeurs pour le développement de systèmes embarqués, peu d’entre eux contribuent au sein des communauté. C’est l'une des conclusions que l’on peut retenir de la dernière enquête de VDC Research.
Si l’Open Source semble être le modèle préféré par les développeurs et constructeurs pour le développement de systèmes embarqués, peu d’entre eux contribuent au sein des communauté. C’est l'une des conclusions que l’on peut retenir de la dernière enquête de VDC Research. Selon le cabinet d’étude, spécialisé dans l’embarqué, l’Open Source est en grande partie préféré pour initier de nouveaux projets ou lancer de nouveaux designs - 56% des projets recensés par le cabinet. L’industrie automobile, celle de l’automatisme d’entreprise, les télécoms et le militaire sont les secteurs les plus consommateurs actuellement, note le cabinet. Les secteurs de la santé, de la mobilité et de l’électronique grand public seront les prochains.
Ainsi, si seulement 11% des ingénieurs et des entreprises interrogés (localisés dans le monde entier) affirment ne pas utiliser du tout l’Open Source, ils sont 36% à confirmer avoir recours aux solutions ouvertes, mais ne pas avoir l’autorisation de participer aux communautés. Alors que 23% affirment utiliser de l’Open Source et contribuer activement à des programmes communautaires. 5% y contribuent partiellement et 5% encore ont un modèle économique qui repose sur l’Open Source.
Ce manque de contribution au sein de la communauté des systèmes embarqués avait été évoquée en octobre 2009, lors de l’Embedded Linux Conference. Les organisateurs de l’événement Klaas Van Gend, architecte chez Montavista, Ruud Derwig, architecte et directeur du centre de compétence chez NXP et Tim Bird, ingénieur chez Sony, avaient certes constaté une montée en puissance de l’Open Source dans l’embarqué mais pointaient également du doigt la faiblesse des contributions, évoquant alors la frilosité des entreprises à partager du code critique.