L’externalisation offshore en Inde pourrait bientôt reculer
La récréation est finie, semble dire l’Hackett Group.
La récréation est finie, semble dire l’Hackett Group. Selon sa dernière étude sur le recours à l’externalisation offshore en Inde par les entreprises américaines et européennes, la précieuse source devrait en effet se tarir d’ici à 8 ans. Aujourd’hui, les SSII indiennes réalisent entre 60 et 70 % de leur chiffre d’affaires outre-Atlantique. Selon le cabinet, à cette échéance, il ne restera tout simplement plus d’emplois à externaliser dans les principales entreprises occidentales.
Pour produire cette étude, le groupe Hackett s’est penché sur la situation de 4700 entreprises nord américaines et européennes affichant un chiffre d’affaires supérieur à 1 Md$. Et d’ici à 2016, il estime que 2,3 millions d’emplois dans le financement, l’IT, les achats, et les ressources humaines auront été délocalisés.
À ce jour, près de 40 % des emplois délocalisés le seraient en Inde. La part du pays devrait reculer de deux points en 2013.
Mais KPMG ne partage cette analyse : selon lui, l’Inde n’aurait pour l’heure réalisé que 6 % du potentiel d’externalisation du monde. La marge de croissance serait encore grande.