Linux, une économie de 4 millions d’euros en 2011 pour Munich
Les premières retombées financières du vaste projet de migration Linux de la ville de Munich semblent être enfin au rendez-vous.
Les premières retombées financières du vaste projet de migration Linux de la ville de Munich semblent être enfin au rendez-vous. Selon le maire de la Ville, Christian Ude, interrogé par nos confrères du quotidien allemand golem.de, la migration des 14 000 postes de travail vers Linux et vers les suites bureautiques Open Source (comme OpenOffice) aurait permis de faire économiser quelque 4 millions d’euros à la ville, en 2011. Comme un ouf de soulagement, en somme, tant le projet, icône de la migration d’une municipalité vers l’OS Open Source, a connu nombre de déconvenues depuis son lancement... en 2004.
Après plusieurs retards à l’allumage et un changement de périmètre, la sonnette d’alarme avait été tirée en 2009 par Florian Schießl, le directeur du projet. Celui-ci avait affirmé à nos confères de Heise.de, que ce décalage dans le temps et la feuille de route à rallonge du projet avait provoqué une hausse radicale des coûts de migration. Et avec, le décalage inévitable des retombées financières. Depuis, la ville, confiante dans Linux pour alimenter sa politique de réduction des coûts, n’a cessé de communiquer sur l’avancement des processus de migration. Confirmant en août 2011 (7 000 PC couverts) et janvier 2012 (9 000), que le nombre de postes migrés progressait.
Selon Christian Ude, en 2011, Linux aurait fait économiser un tiers du budget IT de la ville, en évitant à la ville d’investir dans l’achat et de renouvellement de licences Windows et Office.