L’analyse prédictive pour prévenir les blessures ? Le Leicester y croit et s’équipe d’outils IBM
De plus en plus fins dans l’utilisation des technologies de l’information dans l’approche statistique des matchs et de la gestion des équipes, certains clubs vont encore plus loin dans la recherche du risque zéro (sorte de Graal inatteignable s’agissant du sport même professionnel).
De plus en plus fins dans l’utilisation des technologies de l’information dans l’approche statistique des matchs et de la gestion des équipes, certains clubs vont encore plus loin dans la recherche du risque zéro (sorte de Graal inatteignable s’agissant du sport même professionnel). Les britanniques des Tigres de Leicester ont ainsi adopté les outils d’analyse prédictive d’IBM – l’un des axes privilégiés des solutions proposés par le géant informatique dans le cadre de son activité d’édition de logiciels d’aide à la décision et d’analyse – pour réduire le nombre et l’importance des blessures des joueurs !
Généralement en lien avec la gestion des entreprises, ce type de logiciel permet, appliqué au cas de Leicester, la collecte et l’analyse des données générées autour de l’entrainement et des compétitions des joueurs qui deviennent un enjeu majeur pour les organisations sportives notamment dans le domaine du rugby.
Le sport de haut niveau entrainant des comportements de plus en plus techniques et scientifiques, l’utilisation de ces outils d’analyse et d’aide à la décision doit permettre à des équipes comme les Tigres de Leicester de gérer leurs problématiques de croissance et de gestion des effectifs – notamment de leurs pièces maitresses -, de mesure de la performance, d’optimisation des tactiques et de détection des risques.
Dans le cas présent, les programmes individualisés des entrainements sont déterminés pour partie en fonction des résultats fournis par IBM. Au-delà des fonctions statistiques des outils habituels – basés sur des tableaux sommaires –, la solution mise en place par l’éditeur permet de gérer les données objectives – les stats donc – mais également subjectives (état de fatigue constaté, niveau d’intensité des matchs…) qui, mis en relation avec les données médicales et biologiques propres à chacun des 45 joueurs de l’équipe, doit permettre d’anticiper les éventuelles blessures à venir.