La mobilité oui, mais sans la confiance
La mobilité continue de gagner du terrain dans les entreprises, mais cela n’implique pas qu’on lui fasse confiance.
La mobilité continue de gagner du terrain dans les entreprises, mais cela n’implique pas qu’on lui fasse confiance. C’est du moins ce qui ressort d’une étude réalisée par Juniper Networks auprès de plus de 4000 utilisateurs de terminaux mobiles et décideurs aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, et en Chine.
Première édition d’un index baptisé Trusted Mobility Index et que l’équipementier compte rendre annuel, cette étude montre que si les utilisateurs ont de plus en plus recours aux terminaux, applications, réseaux, et services mobiles pour accéder en déplacement à des informations professionnelles et personnelles critiques, ce n’est pas pour autant qu’ils leur accordent une confiance aveugle. De fait, ce n’est le cas que pour 15 % des sondés. 63 % d’entre eux ne sachant pas exactement sur quel pied danser.
Surtout, selon Juniper, l’adoption des outils de mobilité reste fragile : 71 % des sondés assurent qu’ils cesseraient d’utiliser des services critiques comme la banque en ligne ou la consultation de données médicales en cas de risque de sécurité - avéré ou simplement perçu. Et ils sont pourtant 76 % à profiter de telles facilités à ce jour.
Mais l’équipementier se garde bien d’estimer la part des sondés se déclarant prêts à renoncer à ces services - qui le ferait vraiment au premier incident de sécurité.
Etonnamment, les utilisateurs sont plus inquiets de la sécurité réseau (69 %) et sa fiabilité que de la sécurité du terminal (43 %). Il faut dire que pour 63 % des utilisateurs sondés, ce sont les fournisseurs de services qui sont principalement responsables de la protection de leurs données sensibles, loin devant les constructeurs (38 %)... et les utilisateurs eux-mêmes ?