Crise des visas : l’Inde en appelle à l’OMC
La tension entre l’Inde et les Etats-Unis, autour de la question des visas de travail, particulièrement importante pour les SSII du sous-continent, est loin d’être retombée.
La tension entre l’Inde et les Etats-Unis, autour de la question des visas de travail, particulièrement importante pour les SSII du sous-continent, est loin d’être retombée.
Alors que les efforts diplomatiques, de lobbying, et encore de communication ont manifestement échoué, l’Inde prévoit désormais d’en appeler à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Selon le gouvernement du pays, celui-ci serait victime de discrimination. Selon un officiel senior du ministère indien du Commerce et de l’Industrie, le dossier est fin prêt et vise notamment à attaquer la récente augmentation du coût des visas de travail. Pour l’exercice fiscal 2012-2013, les Etats-Unis ont limité à 65 000 le nombre demandes de visas H1-B. Mais ils en ont également augmenté le coût, de 325 $ à 2000 $, selon le nombre de personnes que l’entreprise demandant le visa emploie déjà outre-Atlantique, et la part de travailleurs (parmi celles-ci) sous visa H1-B ou L-1. Précédemment, les prix s’étendaient de 750 à 1500 $. L’évolution des tarifs risque de pénaliser sensiblement les plus grosses structures.