RIM prévoit une perte opérationnelle et évalue des options stratégiques
Un nuage supplémentaire vient obscurcir le ciel déjà sombre de RIM. Le patron du Canadien, Thorsten Heins, a affirmé s’attendre à une perte opérationnelle pour son premier trimestre 2012 et a commandité deux banques afin d’évaluer les options stratégiques envisageables pour l’avenir du groupe.
Un nuage supplémentaire vient obscurcir le ciel déjà sombre de RIM. Le patron du Canadien, Thorsten Heins, a affirmé s’attendre à une perte opérationnelle pour son premier trimestre 2012 et a commandité deux banques afin d’évaluer les options stratégiques envisageables pour l’avenir du groupe.
Le groupe est au coeur d’un vaste programme d’alignement stratégique et de réduction des coûts alors que les parts de marché du Blackberry fondent comme neige au soleil, impactées par l’omniprésence des iPhone et des terminaux Android. En pleine restructuration, qui devrait conduire à un plan de licenciement de plusieurs milliers de personnes dans le monde, RIM tente de se repositionner.
«L’environnement compétitif affecte nos activités sous la forme de plus faibles volumes et d’une dynamique des prix concurrentielle et nous nous attendons à ce que nos résultats du premier trimestre soient le reflet de cette situation, et débouchent sur une perte opérationnelle», indique Thorsten Heins, rappelant également que la performance financière du groupe devrait être impactée sur les trimestres suivants.
Sans évoquer clairement une possible revente, le patron indique également avoir recruté les banques J.P. Morgan Securities et RBC Capital Markets afin «d’assister la société et le Conseil d’Administration à passer en revue les activités de RIM et sa performance financière».
«Ces conseillers ont été missionnés pour nous aider à conduire l’analyse stratégique annoncée lors de la conférence sur nos résultats financiers et à évaluer la valeur et la faisabilité de plusieurs stratégies financières, notamment des opportunités pour mettre en place des partenariats autour de la plate-forme Blackberry, celles liées à du licencing et celles liées à des alternatives stratégiques de modèles économiques», indique-t-il.